Les formations en agriculture doivent s’adapter aux besoins des agriculteurs qui, d’une manière générale, sont polyvalents et exploitent à la fois l’agriculture traditionnelle et les activités agricoles modernes (par exemple, l’exploitation de terrains ruraux ou les activités liées à l’accroissement de l’exploitation agricole). Dans ce contexte, le cadre actuel de l’enseignement technique et la formation professionnelle agricole est particulièrement complexe : il s’agit d’un système composé de 12 poles multicentriques régionaux contenant 53 établissements de formation spécialisée. Elles offrent des niveaux de niveau (bac pro, bac agricole, certificat de spécialisation) et d’autres formes d’apprentissage à temps plein, en alternance et en travail en entreprise ou exploitation agricole, ainsi que du bac préparatoire pour la carrière.
On reconnaît aujourd’hui qu’agriculteurs doivent être aptes à comprendre les évolutions technologiques, économiques et démographiques environnementales, notamment en matière de productivité agraire. Cependant, la diversité des paramètres des entreprises rurales et leurs coûts sont plus élargis que jamais (âge, sexe, origine, type de production, statut social), ce qui nécessite une pedagogie adaptée.
Le financement et la gestion des apprentissages sont aussi essentiels à l’intégration durable du jeune agriculteur. En Afrique, on estime qu’au moins 330 millions d’agriculteurs sauront accéder au marché du travail d’ici 2025. De nombreux jeunes s’efforcent alors de quitter l’agriculture pour se rendre dans les villes, aux mines d’or et à l’étranger. En effet, à peine 3% des personnes à la première étape de la progression professionnelle de l’Afrique connaissent un secteur de vocation agricole.
L’appui à la connaissance permet de répondre adéquatement aux attentes de ceux-ci, afin qu’ils puissent agir et construire avec succès leur avenir d’entreprise agraire. Ce soutien à la connaissance joue donc un rôle important dans le projet d’éducation ouverte aux jeunes africains.
La Fondation a lancé son premier centre de formation à la céréales en 2007 à Sidi Bibi, dans le Souss Massa Draa. Three autres centres d’apprentissage dans le domaine des métaux agricoles ont été mis en place depuis: à Moulay Yaacoub et El Hajeb en 2009 et à Bouknadel en 2012. La démarche de la Fondation est de contribuer à la réussite de ces projets. L’équipe s’est engagée avec des partenariats dynamiques et intègres d’entreprises, associations, milieux de communauté et d’établissements enseignants dans un cadre national et étranger pour assurer une mise en