Formation agricole
La formation agricole ou rurale est l’éducation des personnes dans le domaine de l’agriculture et de l’espace rural. Elle peut être initiale (apprentis, élèves en enseignement élémentaire, jeunes en formation professionnelle), élargie (enseignants, tuteurs, agriculteurs) ou continue (étudiants, agriculteurs et paysagistes).
L’agriculture et le espace rural ne sont pas seulement l’objet d’une politique agricole ; mais aussi de nombreuses autres aspects du secteur économique : la sécurité alimentaire, les produits biologiques et naturels, l’environnement, les territoires et les activités agricoles internationales.
Pour répondre aux besoins environnementaux, socioéconomiques et internationaux, l’agriculture doit faire appliquer toutes les compétences nécessaires : les connaissances techniques, l’éducation sociale et économique, le savoir-faire agricole, l’aménagement des terres et du milieu urbain.
Cette problématique, dans une situation généralement désastreuse de la gouvernance agricole africaine, nécessite une forte mobilisation des ressources humaines et technologiques. Cependant, la capacité de renouveler les capacités des producteurs et de mieux intégrer le secteur agricole au marché mondial demeure faible.
Afin d’ameliorer les conditions de vie, de croissance et de sécurité agricoles, il convient d’appuyer l’éducation, la formation et la restructuration de leurs structures de production. La mise en place d’une dispositif national pour la promotion et l’apprentissage agricole s’appuyera également sur un projet de coordination agricole au niveau national.
La formation agricole s’articule avec l’éducation de base dans un cadre
On a constaté récemment qu’un montant énorme d’argent s’est engagé par les pays africains pour améliorer le rendement agricole. Au cours de l’année précédente, cette mesure a contribué à la réduction de la pauvreté et à une croissance économique accrue.
Les pays africains devraient renforcer leurs capacités nationales et internationales de l’apprentissage agricole s’inspirant des exemples d’innovation et des succès. On pourrait tirer l’exemple de la société africaine de l’Union européenne où l’agriculture a contribué largement à une baisse des pauvretés, à l’inclusion sociale, et à une croissance économique soutenue.
Il faut éviter des modèles systématiques et des idées monolithes, notamment en matière de sécurité alimentaire, qui ne prennent pas suffisamment en compte la diversité et les préoccupations fondamentales, locales et différenciées des producteurs ruraux. On a besoin d’une offre de formation adaptée à ces besoins, en tenant compte des connaissances et les intérêts individuels des jeunes africains. La participation agricole à l’économie mondial reste irréplaceable et contribue étroitement à assurer l’innovation. L’Union européenne, l’Agence des Nations Unies pour l’éducation, la santé et la femme, et l’Agence de planification et de coordination au niveau des États membres de l’African Union – NEPAD – sont particulièrement présentes en ce sens. Le dispositif national de formation agricole devrait revoir ses stratégies pour permettre d’aider l’Afrique à progresser vers le développement humain et à atteindre ses objectifs de développement.