Les competences cles acquises lors d’une formation en agriculture
L’agriculteur est un metier multi-sectorique qui requiert une multitude de compétences : biologie, écologie, géographie, agriculture biologique, techniques agricoles, géologie de la production, gestion d’entreprises agricoles, connaissances sociales, comptabilité, gouvernance, protection de l’environnement. La diversité de ces compétences explique en partie l’absence d’emplois dans ce secteur.
Cependant, l’Afrique est lente à faire l’adhésion du marché de la sécurité alimentaire et des produits agricoles pour plusieurs raisons. Premièrement, les centres d’EFTP ne attirent pas plus de jeunes parce que la formation fournie par eux est refractile et peu attrayant. Deuxièmement, les enseignants ne sont toujours suffisamment qualifiés puisqu’ils ne connaissent pas adéquatement le monde agricole et ne possèdent pas assez de connaissances professionnelles en agriculture.
Un système de formation agricole africain transformé qui contribue à la réalisation des objectifs du Plan stratégique pour le développement de l’Afrique en agriculture (PSDAA) et de l’Accord de Malabo sur le développement de l’agriculture en Afrique ne peut atteindre leurs objectifs sans une contribution substantielle des participants et partenaires au processus d’apprentissage. Ce phénomène a été souligné lors des réunions internationales, tels que la conference ministerielle sur l’enseignement supérieur agronomique organisée a Kampala en 2010, et l’étude prospective d’une réforme institutionnelle de l’Afrique menée par TEAM-Africa.
Cette étude a pour but de mettre l’accent sur les activités d’apprentissage et de recherche intégrées qui pourraient contribuer à la réussite des objectifs du PSDAA et à l’acquisition des capacités essentielles aux pays africains en matière d’agriculture. Elle a notamment retenu comme point d’action la nécessité de regrouper les spécialistes du marché alimentaire et celui des sciences sociales afin qu’ils reconnaissent les besoins et les capacités nécessaires à la réussite de l’innovation, y compris les perspectives technologiques et d’autres types d’activités liées à la gestion des connaissances.
Elle a également démontré que l’apprentissage et la connaissance sont une paire inseparables, et qu’il n’est possible d’acquire les capacités requises à l’innovation et à l’acquisition d’une capacité suffisante dans le domaine de l’agriculture, sans avoir accès à un autre niveau. Il a recommandé que les enseignants, les conseillers du développement et les chercheurs contribuent chacun au processus d’apprentissage et d’innovation afin qu’ils puissent collaborer efficacement avec l’entreprise agricole. Il a ajouté que d’autres spécialistes du marché alimentaire, tels que les agriculteurs ou les fournisseurs d’agroalimentaires, contribuent aussi. Enfin, elle a indiqué que les organismes d’évaluation indépendantes et les évaluations nationales de capacités contribuent également à renforcer le processus d’apprentissage et à l’innovation dans la région.