Limportance de la formation continue dans le domaine agricole

L’importance de la formation continue dans le domaine agricole

L’agriculture, s’agissant de la principale source de revenu du secteur africain, nécessite une formation suffisamment approfondie pour permettre aux employeurs de trouver des personnes compétentes. Cependant, il n’est pas toujours possible pour les organismes gouvernementaux d’assurer cette formation. Le contexte africain est particulièrement complexe puisqu’il s’agit d’une région qui présente l’avantage du caractère multilatéral des activités économiques entreprises. Depuis le début du millénaire, plusieurs projets et structures privées ou publics d’éducation et de formation agricole ont été lancés.

Pourtant, les résultats obtenus sont insuffisantes: les objectifs d’insertion professionnelle sont rarement atteints, les dispositifs existants sont tres peu efficaces, les ressources disponibles mis en place sont extrêmement faibles. Par conséquent, il convient d’établir un cadre adéquat pour permettre la capacité à fournir une formation professionnelle adéquate aux employés de l’agriculture.

En effet, c’est au cours des dernières années que les enseignants et les ingénieurs de l’agriculture ont joué un rôle majeur dans le développement de la sécurité agricole, mais leurs ressources sont limitées. Les fonctionnaires d’agriculture qui reçoivent une formation continue contribuent à la réussite d’entreprises agricoles et sont également responsables du maintien d’un système de santé agroalimentaire.

Elle a également servi de laboratoire pour la mise en place de dispositifs d’accès à la connaissance et au financement agricole, de même que pour l’amélioration de l’accès à l’information technologique et à la sécurité alimentaire. En particulier, la formation pour les employés agriculteurs qui reçoivent une formation continue constitue un véritable élément majeur du processus de transformation de l’agriculture.

Les centres publics d’éducation et d’apprentissage agricoles (CPEFA) ont récemment joué un rôle essentiel dans l’engagement volontaire de l’Etat dans ce secteur. En effet, ils ont contribué à la réalisation de 22 millions d’heures de stages dispenses en 2012 dans le monde entier. Parmi ces stages, 61,5 % concernaient des formations spécialisées dans l’agriculture (Ministre de l’Agriculture, Enquete statistique annuelle sur les actions de formation professionnelle continue réalisées par les centres publics et privés >>, 2012).

La dynamique réforme du secteur agricole, jusqu’à présent peu traitée dans la littérature, a été marquée d’une manière très différente par la mise en place d’organismes publics de formation générale agricole. A partir d’une démarche croisée entre approches sociohistoriques et ethnographiques, cette article explorera l’évolution de ces centres publics dans une secteur qui a longtemps et encore aujourd’hui été dominée par les établissements privés à vocation agricole.

Depuis les années 2000, la dynamique reformatrice dans le secteur agricole a poussé certains organismes publics de formation agricole à renforcer leur position. L’ouverture du marché a permis d’expandre la mobilité des employés et a donné naissance à de nouveaux formes de collaboration avec les operateurs privés selon une logique marchande. Cependant, les fonctionnaires d’agriculture ne se sont toujours pas entièrement élargis à évaluer les risques qu’ils présentent en matière de formation continue. De plus, les mesures prises de façon à améliorer la sécurité agricole et d’assurer une formation adaptée au secteur n’ont pas encore été intégrées dans l’entreprise des organismes publics de formation générale.