Les différentes types de formation en agriculture

Une formation agricole peut avoir diverses formes. Elle est souvent organisée par le biais de centres pour la promotion agricole (CFPA)1 et vise les agriculteurs et leurs salariés ainsi que ceux qui veulent reconvertir à l’agriculture. Cette formation, qui s’effectue principalement dans des établissements publics et privés (lycées agricoles, maisons familiales et rurales, écoles agricoles), permet aux agriculteurs d’acquérir des connaissances professionnelles générales et spécialisées. Elle permet également à ces personnes d’acquérir des compétences en matières alimentaires ou de gestion d’entreprise agricole.

Elle a pour objectif de permettre aux jeunes agriculteurs d’acquérir le statut d’agriculteur, soit des aides publiques a l’installation lorsque ils possèdent un patrimoine en question souvent familial ou professionnel. Ces aides sont conditionnelles au fait que les candidats a l’installation aient rempli un niveau minimal de formation, soit le diplôme d’études agricoles (Brevet professionnel agricole). Chaque année, près de 250 000 stagiaires bénéficient d’une formation agricole2.

Ce nombre tient en moyenne à l’échelle des centres d’éducation, à l’intérieur desquels, d’un côté, on enseigne des matières fondamentales tels que politique agricole et économie agroalimentaire et, de l’autre, on enseigne des matières spécifiques telles que gestion d’exploitation agricole, évaluation agricole et production agroalimentaire.

Les enseignements donnés par la formation agricole se fondent essentiellement sur des enseignements théoriques et pratiques, mais elles ont également une objectif professionnalisant. Les enseignants ont donc la possibilité de mettre en place des stages d’études plus ou moins longs pour faire en sorte que les agriculteurs et salariés puissent appréhender la société rurale et mieux connaître les tâches à remplir.

Ces étudiantes peuvent également participer a des stages d’études complémentaires établies dans l’ensemble du territoire, soit dans les centres de la région rurale ou même sur le plan national. Ils s’élèvent à des cours de formation complémentaire axés sur les matières agricoles ou sur le secteur horticole.

Elles peuvent aussi être axées sur le processus de congé et sur celui de la chasse à viande. Les étudiantes en recherche de formation agricole ont aussi accès à de nombreuses autres enseignements jugés pertinents.

Enfin, les étudiantes peuvent participer a des études supérieures consacrées à des questions importantes liées à l’agriculture. Il s’agit notamment de études supérieures consacrées à la sécurité alimentaire, à l’écologie végétale et agroalimentaire et à l’analyse, exploitation et stratégie des entreprises agricoles.

Cependant, les travaux menées sur la formation agricole ne sont pas toujours intégrées en fonction de l’environnement sociohistorique et ethnographique. Le présent article porte essentiellement sur les Centres de formation pour la promotion agricole d’une manière cross-methodologique, utilisant les approches sociohistorique et ethnographique. Il s’intéressera notamment aux problèmes posés par la mise en place de ce service public dans un secteur historiquement dominé par les organisations professionnelles et des établissements privés, qu’ils soient confessionnels ou non.