L’agriculture est un domaine où il convient de réfléchir à la façon dont le monde a été conçu et construit. L’agriculture, tout comme l’humanité, se trouve dans la région d’une philosophie politique à la fois classique et moderne. Elle s’inscrit dans les champs de la lutte des différentes théories sur le monde, notamment le stoicisme.

Au sens que l’Occident moderne insiste à l’action tandis que l’Orient insiste à l’action de nature, cette dynamique d’un côté ou d’autre pourrait être réveillée par un cadre éthique et juridique. L’agriculture biologique pourrait s’inscrire à ce cadre d’une manière unique, de façon indépendante et ethnique.

Masanobu Fukuoka présentait sa vision de l’agriculture naturel au sens du principe qu’il faut respecter l’ordre naturel des choses, faisant avec et non contre le monde vivant sauvage, qui s’inscrit également dans les connaissances d’agronomie biologique (cf. Howard, Steiner, Riegel, Fukuoka).

L’agriculture biologique c’est une métaphysique et une philosophie

L’agriculture biologique est l’une de ces idées fondamentales philosophiques. Elle constitue l’objectif d’une démarche scientifique, particulièrement en Europe, qui a été remontée depuis quelques années. Il a été lancée par des personnalités importantes, notamment par le biologiste français Pablo Servigne et le agronome français Marc Dufumier.

Cette démarche de la lutte éthique pour le bien-être de la société a mis en place la base d’une démocratie environnementale. La démocratie environnementale est celle où tous ont droit à la possibilité d’avoir leur propre avenir, et d’être heureux. Elle s’impose sur toute sorte de formes, et s’étend à toutes les pratiques agricoles, même celles qui ont tendance à devenir de produits agro-industrialisés.

Cette démarche environnementale permet aux agriculteurs et aux éleveurs francaises d’être libres à créer les opérations agricoles ils souhaitent, sans être amenées par le modèle productiviste, en accumulant plus d’entreprises et d’investissements. Cette liberté impose, d’une certaine manière, à tous les agriculteurs et éleveurs d’être humbles devant la merveille de la nature, au bénéfice de son harmonie. L’agriculture biologique s’inscrit donc, dans la région d’une philosophie particulière. Elle a aussi une portée mondiale, puisque chaque peuple a ses propres exigences et sa capacité d’adaptation. L’agriculture biologique peut, dès lors, contribuer à créer un environnement humain qui sera meilleur pour tous, et une planète qui pourra mieux répondre à la crise énergétique, économique, sociale et politique. Elle permettra notamment d’avoir des fruits sains, et à réduire la dépendance au carburant fossile. Cette politique d’autonomie alimentaire est donc indispensable à la réalisation du projet de mondialisation. Elle a aussi une capacité d’améliorer la qualité de la vie, le nombre de victimes et d’infections, et enfin de réduire le coût du carburant.