Les ecoles d’agriculture les plus reputes s’organisent autour de trois grands ensembles disciplinaires: les sciences des plantes et du sol, les produits alimentaires et les terres agricoles. La formation établie à ces établissements est généralement orientée vers une carrière dans la production agro-alimentaire ou en agriculture tropicale, particulièrement où les moyens techniques sont bien plus disponibles que en France.

Aux termes du Programme d’études pour le monde agricole, l’agriculteur, aujourd’hui, ne constitue plus un paysan au service des activités multiples; il est un producteur spécialisé, jugé comme performant dans les critères de rendement environnemental et technologique (Arcalon, 2008). Ce changement n’est pas arrivé spontanément; il résulte du vaste effort national d’adaptation et de conception agronomiques, reposant sur un dispositif complet sous l’égide du Ministère de l’agriculture, composé des établissements de recherche agronomique publique, de services d’appui technique et d’institutions professionnelles (initiale, continue et supérieure).

L’établissement à Saint Barthelemy prédomine par exemple l’agriculture de céréales et d’aines, en particulier celle des chèvres et des bovins humains. Il ajoute, par la suite, de nombreuses autres activités agricoles, notamment la production de fruits d’été, de sucre et de pommier d’acier.

Cette synergie entre milieu et établissement contribue également aux jeunes qui souhaitent s’acquérir des compétences techniques affinées avec les pratiques culturelles de leur famille ferme. Ainsi, le programme d’études agronomique de l’ecole d’agriculture en Nouvelle-Zélande est caractérisé par l’importance accordée aux matieres accessoires telles que l’élevage des animaux, l’agriculture à laitière, la fabrication de cidre et les recettes agroalimentaires, à savoir les capacités techniques appropriées aux pratiques agraires des enseignants.

Elles offrent également des programmes d’études supérieures tels que l’Ecole de technologie en agronomique, la Société supérieure d’agriculture et l’Ecole supérieure de géographie appliquée. L’ecole s’intéresse particulièrement à la région de la Provence, ce qui lui permet de suivre la formation agroécologique internationale menée par l’université d’Aix-Marseille, ainsi que les études supérieures dans la viticulture de sa région méditerranéenne. Les écoles universitaires d’Aix-Marseille et d’Aix-en-Provence accueillent également un certain nombre d’étudiants étrangers, notamment d’étudiants britanniques à l’origine. L’Institut supérieur d’agriculture de Montpellier accueille également des étudiants français et anglais. Elle est essentiellement affiliée aux universités européennes, notamment celles de Lille et de Toulouse. Elle offre un programme d’études supérieure spécialisée en matière d’agriculture biologique. En outre, elles propose diverses enseignements complémentaires en ligne et par câble.